Petit espace, grande solution

En visitant l’historique maison de Fondation près du Centre Marie-Rose, un constat s’impose d’emblée : c’est petit. Et même, quand on sait qu’à une époque, jusqu’à 73 personnes (sœurs enseignantes et élèves) pouvaient y habiter, très petit. Une situation qui donnait tout son sens au terme « optimisation de l’espace ». 

Les pensionnaires et les sœurs dormaient à l’étage (enseignantes d’un côté, élèves de l’autre). Or, les paillasses (sacs remplis de paille qui servaient de matelas) étaient entreposés au-dessus, dans le grenier. Évidemment, pas question d’installer un escalier qui, dans une telle situation, aurait probablement pris la place de dix lits.

La solution : une échelle à poulie, qui permettait d’ouvrir une trappe au plafond pour accéder aux paillasses. Un mécanisme que l’on peut encore admirer aujourd’hui en visitant la maison.

Est-il nécessaire de préciser que, le grenier n’étant pas isolé, ces matelas devaient être particulièrement, disons, rafraîchissants en hiver?